l’Aventure commence au moment où vous franchissez le seuil de votre porte

l’Aventure commence au moment où vous franchissez le seuil de votre porte

Partir à l’aventure c’est:
Ne rien préparer à l’avance, ne réserver aucune place d’avion ni de train, ne faire aucun plan.
L’aventure démarre dès que vous avez pris, dans votre tête, la décision de vous évader.
Tout de suite.
Maintenant.
Sauter dans le premier train en partance : c’est le plus simple des plans de voyage. Il y a une gare dans tous les centres-ville, nul besoin de prendre un taxi pour vous y rendre, cela vous évitera de discuter avec le chauffeur et de passer pour un fou parce que, à la question inévitable qu’il vous posera, vous répondrez que vous n’avez pas encore choisi votre destination.
Savez-vous que certains globe-trotteurs la tire au sort :
• inscrire sur une dizaine de bouts de papier le nom de villes ou de pays pris au hasard,
• en piocher un,
• boucler votre sac à dos avec le strict minimum : c’est fou ce que les gens se chargent inutilement comme s’ ils partaient en voyage pour toujours !
• Tirer la porte derrière vous.
Voilà, vous êtes parti, c’est aussi simple que cela ! Et le risque de vous tromper n’est pas plus grand que si vous aviez tout programmé longtemps à l’avance, car c’est à ce moment-là que les impondérables arrivent et viennent tout chambouler.

J’aime le voyage, pour le voyage, pour la beauté des paysages et la rencontre avec des gens que je ne verrais sans doute jamais si je n’allais pas au-devant d’eux.

Ma destination préférée en Europe, c’est le Portugal.

Je m’y suis rendu plus d’une trentaine de fois, en voiture ou en train. Jamais en avion qu’il faut souvent aller prendre à des centaines de kilomètres, ce qui vous éloigne, la plupart du temps, de votre destination et finalement vous mettez autant de temps à arriver à l’aéroport que de faire le trajet.
De loin, c’est le train que je préfère. Vous rencontrez du monde ; dans les pays latins, c’est facile d’entamer une conversation à propos de tout et de rien.
Mais, si vous avez besoin de dormir, ne le prenez pas.
Le départ a lieu à une heure avancée de la soirée, 22h 20, ce qui décale d’autant votre dîner au wagon restaurant.
Quoi !, vous avez déjà dîné ; à Irún il y a plein de bars à tapas dans lesquels on peut se restaurer à l’Espagnole, tortilla de jambon et pommes de terre, poissons frits, vino-tinto qui vous rend un peu boratcho, peu importe, la gare est à deux pas ; qu’à cela ne tienne, vous vous devez de vous rendre au wagon restaurant.
Menu unique. Bien meilleur avant qu’ils ne changent les vieux wagons qui avaient beaucoup de charme ; vous aviez l’impression de rouler en pullman, mais vraiment que l’impression, brinquebalant, menaçant de tomber en panne à tout instant, cela m’est arrivé, et j’en garde un souvenir inoubliable, car aucun passager ne s’est révolté, n’a crié contre le personnel, n’est descendu sur la voie ; pourtant il était 4h du matin ; inimaginable pour un Français !
Oui, avant le train avait plus de caractère, car, même si le chef de train était une teigne, l’aventure vous prenait dans ses bras.
Pour en revenir au train moderne et plus confortable qu’est l’actuel, trop éclairé, Morphée ne risque pas de vous prendre dans ses bras, car c’est pratiquement impossible de dormir dans ce train.
À peine partie, arrêt à San Sebastian puis Burgos, Valladolid, Salamanca à chaque fois que vous piquez du nez un coup de frein vous réveille. Il s’arrête vraiment partout et le pire est l’arrêt à la Frontière Espagnole où personne ne vous indique combien de temps il reste en gare.
Alors, vous faites comme la plupart des passagers, sans doute des habitués, vous allez pisser sur les voies et prendre un énième café, à 1 € ; combien dans les TGV ? Et en plus ici il est bon et bien tassé. Moins bon tout de même que dans l’ancienne formule, mais, vous vous en doutiez !
En fait, puisque de toute façon vous ne pourrez pas dormir, le meilleur endroit où passer la nuit est le bar, bourré de monde dans les deux sens du terme, et de trouver un compagnon ou une compagne d’infortune pour refaire le monde.
Quand enfin le bar ferme, 2 heures du matin, il ne vous restera plus qu’à lire jusqu’à la prochaine gare ou refaire le monde avec votre voisin.
Très vite, le jour se lève et vous découvrez ce pays que j’aime par-dessus tout. Dans l’ancienne formule, on pouvait ouvrir les fenêtres et humer les odeurs de cyprès et d’eucalyptus caractéristiques de ce pays méditerranéen bien qu’il ne dispose d’aucune façade maritime sur cette mer ; ici on ne le peux pas.

VIVEZ UNE AVENTURE

Une autre façon de prendre ce train consiste à descendre le premier soir à San Sebastian et de le reprendre le lendemain soir à la même heure : il n’y a qu’un train par jour.
Ou de descendre à Burgos, ou à Salamanca Ville universitaire pleine de vie, ce qui vous laissera à chaque fois une journée entière pour visiter chacune de ces belles villes tellement différentes que chacune mérite une attention particulière.
Mais lorsque vous remonterez dans le train, vous serez soumis au même problème de manque de sommeil. La seule façon de voyager agréablement est de l’accepter et de vivre avec, pendant le trajet. Lutter contre est l’erreur à ne pas commettre.
À Coimbra, autre ville à voir absolument, laissez pour l’instant cette visite pour une autre fois sinon vous allez mettre une semaine pour parvenir à Lisboa.
Votre voyage a commencé dans la salle d’attente de la gare d’Irún dédiée à cette destination.
Au moment où vous prenez votre billet, c’est le moment de décider si vous faites le trajet d’une traite ou en vous arrêtant dans une ou deux villes choisies au hasard. Vous ne prenez ici vraiment aucun risque par un choix aléatoire.
Évitez le train du vendredi et du samedi car beaucoup de travailleurs l’empruntent. Idem au retour cette fois-ci ce sont les samedi et dimanche à éviter. À noter que le retour s’effectue à 16h ce qui coupe carrément la journée, alors que l’arrivée à l’aller s’effectue à midi ce qui laisse une belle journée devant vous. Un point qui donne une petite note supplémentaire d’aventure : un décalage horaire avec le reste de l’Europe d’une heure.
Avec ce blog nous, nous prendrons notre temps à Coimbra pour visiter cette autre ville universitaire, ancienne Capitale Portugaise, un magnifique jardin botanique et à une vingtaine de kilomètres un Arboretum situé dans le parc de l’ancien palais du roi du Portugal.
Ne pas rentrer dans une église serait pour le coup une hérésie : à des amis portugais auxquels je faisais part de mon étonnement de voir si pauvre un pays qui a dominé le monde : qu’avez-vous fait de toutes ces richesses ramenées d’Amérique du Sud, d’Angola et de vos autres conquêtes coloniales? Leur réponse m’a laissé dubitatif : nous avons construit partout des cathédrales, des églises, des chapelles par milliers, c’est bien simple en deux ans nous n’avions plus un lingot d’or, plus aucune pièce d’argent. Plus rien.
Alors, rien que pour cette raison qui a conduit ce peuple si gai à sa ruine, rentrez dans les chapelles et vous constaterez que cette richesse est toujours là, plaquée or sur les colonnades, les porte-cierges, le mobilier et les objets de cultes. Même si cela vous choque prenez en plein les yeux vous ne verrez pas cela partout.
Je vous montrerai des coins, délaissés par les hordes de touristes, que vous pourrez arpenter à des prix très raisonnables.

Mais il n’y a pas que la péninsule Ibérique.

Nous irons voir des villages pour leur seule couleur qui à elle seule vaut le déplacement.
Passionné de forêts laissez-moi vous en faire découvrir de superbes par tous les temps, l’été ou sous la neige.
Des centaines de vieux villages dans toute l’Europe méritent de s’y arrêter et de voir dans quel état ils se trouvent. Leur réhabilitation a-elle permis de conserver leur authenticité ?
Nous allons donner notre grain de sel. Je ne sais pas vous, mais moi j’adore.
Trop de goudron recouvre de nombreux chemins peu empruntés en rase campagne, sans la moindre justification apparente et dans de vieux villages où de belles dalles en pierre ou des pavés feraient bien mieux l’affaire.

Voyager c’est fourrer son nez partout, vouloir tout connaître.

Et vous ? Quelle sorte de voyageur êtes-vous ?
Quel mode de transport préférez-vous emprunter ?
Le Ciel, en Montgolfière, qui vous embarque pour une destination inconnue ?
Un avion ? Je ne parle pas des avions de ligne, mais des petits avions de tourisme que l’on prend dans les aérodromes pour 200kms ou 1000kms. Beaucoup plus conviviaux, ils permettent de voir la terre sous une autre dimension, d’admirer le paysage, de parler avec le pilote qui a forcément plein d’anecdotes à vous narrer.
Peu consommateur d’essence l’U.L.M. permet de réaliser des sauts de puces et de se poser presque partout où vous voulez vous arrêter. Avec juste un sac à dos.
Sur l’eau ? En mer, par bateau, je ne parle pas des croisières, mais des cargos et bateaux de commerce qui prennent des passagers. Faire du cabotage permet de visiter un pays de port en port.
En rivières ou sur les canaux, en péniche ou en canoë.
Ou terrestre ?
À pied, descendre un fleuve depuis sa source,
À cheval ou avec un âne?
En vélo ou en moto ?
En voiture ou en bus ?
En train, au long court pour voyager loin, ou à l’intérieur des terres et vous emmène dans des lieux splendides que lui seul peut atteindre ?
Il y a mille façons de prendre le train ; pour ma part, je meurs d’envie de prendre le Hanoï-Saigon.
Ou encore en traîneau, tiré par des chiens ou des rênes.

Voilà dix-sept façons de partir, seul ou accompagné.

Quelle est la vôtre ?
Tous les goûts sont dans la nature, et la nature c’est justement là ou je me propose de vous emmener.
Mais le cœur du blog, c’est le Voyage un peu fou que je prépare et qui s’intitule :
« Voyage aux Contours de l’Europe »
Et dans ce cadre, quel que soit le mode de voyage qui a votre préférence, vous ne serez pas déçu.
Voulez-vous faire un bout de chemin avec moi ?
Je vous souhaite un bien agréable voyage
bruno@addiction-voyage.fr

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