Départ pour Oostende
J’ai décidé de faire l’aller-retour dans la journée en empruntant plusieurs modes de transports. Le bus pour aller jusqu’au point appelé « Frontière » survivance de l’ancienne époque où chaque État de l’Union actuelle s’observait un peu en « chien de faïence ». J’observe quelques descentes et remontées dans le bus de retour par des passagers subitement munis de sacs assez volumineux. Un trafic probable dont j’apprends le soir à mon retour qu’il s’agit de cigarettes.
Puis tramway, dans la partie flamande, qui me mène à Oostende en traversant de multiples villages se touchant sans discontinuer au milieu de villas élégantes et confortables et d’immeubles. La densité est impressionnante ; côté propreté on se croirait en Suisse. Contraste saisissant avec la partie française dont je m’éloigne.
En homme su Sud, j’étais venu avec un à priori sur le temps et la région et je découvre que le soleil, s’il demeure essentiel, n’est pas le plus important. Ce qui compte avant tout c’est d’être au bord de l’eau, c’est la mer ! Sinon, comment s’expliquer cette ligne continue d’immeubles construits le long du littoral dont la plupart ont une architecture soignée avec tous une façade tournée vers le nord !
Je me retrouve à marcher pieds nus sur le sable plus dur que celui de Malo les bains et en éprouve une grande plénitude. Par moment il craquelle sous un pas.
Brusquement, arrêt des constructions pour redécouvrir des blockhaus aménagés en musée retraçant la dernière guerre dont les souvenirs demeurent très présents dans la nature avec de nombreux cimetières.
La vie semble beaucoup plus chère ici qu’en France au regard des menus des restaurants et des prix de vente affichés de l’immobilier.
Je décide, après quinze kilomètres de marche,de continuer mon chemin par un autre moyen et de faire de l’auto-stop en terre inconnue, tout de suite pris dans une belle automobile et la discussion avec mon chauffeur impromptu s’avère passionnante : bi-lingue, Flamant- Wallon il m’explique l’histoire de son pays faite de désamours et mesquineries permanentes entre deux entités différentes se côtoyant dans un même pays et s’ignorant superbement. La partie la plus riche et la plus nombreuse est ici et cela se voit. Mais pourquoi cette détestation se retrouve-t-elle aussi envers les français de « de l’autre côté ». On m’avait raconté l’histoire d’un automobiliste français ayant eu un accident et se voyant refusé secours lorsqu’il frappait aux portes.
Cela m’avait apparu un peu kafkaïen et pourtant, après avoir été déposé par mon intéressant compagnon éphémère de route, à deux reprises, deux autres automobilistes me prenant sans doute pour un flamant firent mine de ne pas comprendre où je voulais me rendre. Je dois être un peu naïf ou j’ai dû zapper une page d’histoire. Napoléon doit y être pour quelque chose !
J’ai donc repris le chemin du bord de mer par une jetée très large où à nouveau d’autres immeubles se dressaient.
( photo de la grue en dentelles)
Étrange pays que la Belgique : de petite dimension, disposant d’une belle façade maritime , ancienne grande puissance coloniale qui l’a rendue très riche, un roi, deux langues, les Flamands refusant pour la plupart de parler Wallon, une difficulté récurrente à ne pas disposer de gouvernement ce qui n’empêche pas le pays de bien fonctionner. Étrange, peut être, mais merveilleux en même temps. Des gens avec lesquels il est agréable de converser, pleins d’humour et très accueillants. Un royaume démocratique et ça marche : étrange ? La France, république récente, est entourée de royaumes comme le Luxembourg, la Hollande, l’Angleterre et l’Espagne dont les Cortés, le parlement Espagnol a voté à l’unanimité la passation de couronne. Oui, vous avez bien lu : pas une voix n’a manquée ! Des royautés, nous allons en voir d’autres pendant ce long voyage et nous ne cesserons sans doute de nous en étonner.
La capitale, Bruxelles, est le siège de la Commission Européenne et à ce titre le centre de l’Europe. Membre créateur de l’Europe au même titre que la Hollande, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Italie et la France, rien n’aurait pu se faire sans la Belgique et c’est pour cette raison que j’ai choisi ce pays comme point de départ, et Bruxelles comme ville d’arrivée.
Ce périple va nous faire longer pas loin de douze Mers et Océans, de La Mer du Nord, la Manche, l’Océan Atlantique, la Méditerranée, les Mers Tyrrhénienne, Ionienne, Adriatique, Égée puis la Mer Noire pour arriver beaucoup plus loin, après la traversée des Carpates, dans la Baltique sans compter les Golfes de Gascogne, du Lion, de Finlande et enfin celui de Botnie entre la Suède et la Finlande…
Tout un programme !!! après tout ce ne sont que des surfaces d’eau et elles devraient se ressembler. Je ne le crois pas, les couleurs dépendant de la profondeur, de l’heure de la journée, du soleil, de celle du ciel et j’ai vraiment hâte de vérifier tout ça.
Ici, à Oostende nous sommes justement sur la Mer du Nord.
et c’est le Jour J, celui du vrai départ !
Je me sent dépouillé, aussi léger que mon sac à dos, sans ordinateur portable pendant quelques semaines, ni voiture pendant toute la durée du voyage et là c’est un vrai soulagement. En voyage une voiture est un vrai fardeau, vous ne pouvez pas prendre un bateau pour faire du cabotage, vous devez faire attention à ne pas faire d’excès de vitesse dont vous ne recevriez pas les amendes. En ville, la garer vous oblige à retourner la chercher. Plus important encore à mon sens, partir en voiture fera que le voyage, d’une certaine façon, tournera autour d’elle ; qu’advienne une tempête elle sera votre refuge, vous emporterez beaucoup plus d’affaires que nécessaire, inévitablement vous achèterez puisque vous pouvez stocker et elle deviendra un véritable coffre ambulant. Sans compter les pannes et réparations inévitables, votre moyen de locomotion peut vite devenir votre calvaire.
Tandis qu’à pied, c’est la légèreté qui prime et vous donne une indépendance totale : longer la mer c’est forcément marcher sur le sable le plus souvent possible, poursuivre droit devant, vous arrêter pour observer un coquillage, le laisser même si vous aimeriez l’emporter avec vous. Imaginez ce qui se passerait si chaque promeneur en faisait autant : des millions de coques disparaîtraient ! Elles constituent pourtant l’un des matériaux de base du sable, leur rôle est donc primordial.
Le vélo tiendra aussi une place importante dans ce voyage dans les trois ou quatre semaines qui suivent.
Me voilà libéré de toutes contraintes quotidiennes ; malgré tout j’ai conservé un téléphone portable qui ne me sera d’aucune utilité dès le franchissement d’une frontière et deviendra ainsi un élément supplémentaire de ma nouvelle liberté. Ne vous méprenez pas quand je parle ainsi, je veux simplement me débarrasser du superflus, penser à ce que j’entreprends et n’avoir rien d’autre en tête.
Ainsi l’absence de radios et de télévisions va contribuer à cette quête de calme et de plénitude. Lorsque je vois des joggeurs courir avec des écouteurs dans les oreilles cela me laisse pantois.
Le bruit de la mer, le cri des mouettes et des goélands me suffisent déjà ! L’air vif est mon moteur.
Prochain Article : de Dunkerque à Gravelines
邱镜瑜2012 å¹´ 10 月 9 日游æˆÂ渠é“:梦å®Â谷版幻想精çµ 区æœÂ:精çµ之森 è´¦å·:丨鱼先生丨 IDå·:35121 角色åÂÂ:丨矮穷æÂ“丨 我的建议/想法: 1. 普防和特防ä¸Â给力。ç†论上,普防和特防很高的è¯Â,普攻或特攻ä¸Â是很高的è¯Â,å³使属性相克,用普攻或特攻ä¸Â应该å—到很大的伤害,应该建立一个普防高于普攻或者特防高于特攻百分之多少时,å³使是属性相克,å—到的伤害也ä¸Â会很大,目å‰Â感觉ç‰级高就å¯以éšÂæ„Âè™Â人,这ä¸Â太é 谱。 2.装备的æÂ¦å™¨è£…备和防具装备ä¸Â应该å†Â出现在é“具仓库。改为å…Âåª宠å‚战的è¯Â,至少需è¦Â12ç§ÂæÂ¦å™¨å’Œé˜²å…·ï¼Œè¿™è®©æœ¬æÂ¥å°±ä¸Â宽裕的仓库更是雪上加霜,åˆ加上无法设置交易系统,导致有很多想è¦Â的东西都åª能无奈扔掉。 3.å 领系统。å 领系统希望能够几å°Â时一刷新,ä¸Â然ç‰级低和éž人民å¸Â低端玩家一直被人å ç€,会丧失对该游æˆÂ的çƒÂ情度。
mas boleh tanya gak?.waktu kejadian dislokasi tulang,mas langsung bawa ke haji naim atau udah beberapa hari kemudian baru dibawa kesana?