Voici ce que vous pouvez voir en arrivant sur les quais
L’arrivée à la gare de Dunkerque, par le train provenant de Paris, me fait penser à l’arrivée, par avion, à l’aéroport de Tananarive. Là, je me suis retrouvé plongé dans un bain de vapeur et l’odeur caractéristique de la brousse.
C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’aime pas voyager en avion : vous avez à peine quitté votre pays et votre fauteuil douillet que vous découvrez brutalement, je dirais plutôt bestialement, un autre Continent.
Ici, je découvre un climat doux et très acceptable ; le voyage en train permet de s’acclimater.
Pas un moment à perdre, vite trouver une auberge et visiter la ville, le port, en fait les ports car il y en a plusieurs.
Toutes les arrivées dans les villes vont subir le même rituel :
1: Voir l’Office de Tourisme véritable source d’informations qui permet d’aller à l’essentiel sans perte de temps rien n’étant plus inutile de le perdre à rechercher un lieu où dormir alors qu’il va y avoir tant de choses à voir de beaucoup plus intéressantes.
2: Traverser la ville et prendre en photos non pas ce qui est représentatif mais de ce que vous ne verriez peut-être pas ailleurs que dans ce blog.
3: Voir le bord de mer car cela va être notre lei-motiv pendant la majeure partie de ce voyage.
Si j’ai choisi de faire le tour de l’Europe par la mer c’est aussi pour le plaisir d’être au grand air du large, aux bords de la mer qui a bercée mon enfance pendant vingt cinq ans puis plus tard quinze ans et dont je ne peux pas me passer.
Cela aurait été bien différent si le voyage avait consisté à se borner à traverser l’Europe de part en part. Et beaucoup moins motivant.
En arrivant à Dunkerque la première chose que je vois en descendant du train c’est l’ancien » Bains Douches » que j’ai pris en photos dans le cas improbable où je n’aurais rien de plus intéressant à vous montrer. Heureusement ce n’est pas le cas.
Ici le port, les ports envahissent la ville : qu’ils soient de plaisance, de pêche, de commerce ils sont présents dans le quotidien des habitants et je les imagine facilement, à pied, en vélo, en voiture, quelque soit le temps surtout par tempête, trouvant toujours un moment pour faire un détour dans la journée pour aller jusqu’à la « passe » c’est à dire l’entrée du port là où est posé le phare, regarder si un bateau entre ou sort, cargo ou navire de plaisance, chalutier ou péniche.
Voilà la première chose que l’on voit en arrivant au bord des quais.
Une fois déposé le sac à dos direction la première plage, celle de Malo les Bains.
Le besoin d’arpenter la jetée de long en large puis de marcher sur le sable pendant des heures est enfin accomplit.
Villas
- La Vigie,
La Quiétude,
Quo Vadis
La Joliette,
Quelques fleurs,
Les Cigognes,
Les Pirogues,
Les Embruns,
La Mer,
Le Grand Large,
Les Payots,
Turlurette,
L’Oasis,
Les Clapotis
La Houle
Neptune
Les Érables
Tout d’un coup la large promenade est envahie par des groupes de sportifs venant s’entraîner et se mêlant aux marcheurs, aux joggeurs, aux cyclistes et je me laisse entraîner jusqu’au coucher de soleil saoul de vent, de brise et d’embruns salés.
Quelle merveille !
Demain j’irai à Oostende.